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La technologie ANI est protégée par deux brevets internationaux dont MDoloris Medical Systems a la licence d’exploitation exclusive

L’intérêt clinique de l’analyse de la variation sinusale respiratoire est apparu en 1965 quand Hon et Lee ont remarqué que la souffrance fœtale était précédée par une modification des intervalles R-R avant toute altération du rythme cardiaque lui-même. Vers 1970, Ewing et coll. ont mis au point des tests simples utilisant des variations des intervalles R-R sur des courtes périodes afin de détecter la dysautonomie chez les patients diabétiques. En 1977, Wolf et coll. ont montré que la réduction de variabilité sinusale respiratoire après infarctus du myocarde était associée à une diminution de survie de ces patients. En 1981, Akselrod et coll. utilisaient les premiers l’analyse spectrale de la série R-R pour quantifier le contrôle cardiovasculaire.

Les morphiniques / opioïdes ont une action sous corticale. C’est donc logiquement vers la recherche d’un moyen d’analyse du tonus du Système Nerveux Autonome (SNA) que notre recherche s’est orientée. L’analyse du SNA semble être, en effet au regard des publications sur le sujet, le meilleur moyen d’obtenir un point de vue sur l’activité sous corticale.

Dans le souci de fournir aux cliniciens un système de monitorage fiable de l’analgésie patient répondant aux impératifs de la pratique clinique courante (simple d’utilisation, d’interprétation, fiable et continu), c’est la voie d’accès au SNA via l’ECG patient qui attira notre attention.

De toutes les technologies qui se sont intéressées à cette voie, notre technologie est la seule à prendre le contre-pied des précédentes tentatives. Basé sur la balance sympatho-vaguale, c’est en effet le tonus parasympathique qui nous intéresse et non l’activité sympathique, extrêmement difficile à extraire du spectre ECG, tant, celui-ci se combine à d’autres facteurs dans les mêmes zones fréquentielles. 

Analyse spectrale Fourier

 

L’analyse spectrale du signal ECG permet d’identifier plusieurs zone fréquentielles dont les influences sont diverses. La zone « hautes fréquences » ne comporte que des informations relatives au tonus parasympathique. C’est cette zone fréquentielle qui fait l’objet de notre analyse.

La régulation du rythme cardiaque par le système nerveux autonome est influencée par la respiration. L’inspiration inhibe temporairement l’influence du parasympathique et produit une accélération du rythme cardiaque et au contraire l’expiration stimule le système nerveux parasympathique et induit un ralentissement du cœur. Ces oscillations rythmiques produites par la respiration sont appelées l’arythmie respiratoire sinusale.

En dehors de toute influence extérieure, le cœur possède son propre rythme, très régulier, insufflé par son pacemaker naturel, le nœud sinusal, véritable horloge biologique. Mais ce nœud sinusal, situé au niveau des tissus de l’oreillette droite, est relié au SNA par sa branche sympathique (voie accélératrice) et sa branche parasympathique (voie modératrice). Ce sont ces actions du SNA qui induisent les modulations de rythme cardiaque. Il est donc évident que l’analyse mathématique de ces variations instantanées donne une image de l’activité du SNA.

Cette fonction de modérateur est essentiellement assurée par la boucle reflexe parasympathique faisant afférence au sein du nœud pulmonaire du tractus solitaire et fait synapse au niveau du noyau du nerf vague, le nœud sinusal.

Boucle réflexe

La technologie ANI fournit ainsi un indice fiable, continu et simple de recueil du tonus parasympathique patient. L’algorithme d’interprétation du tonus parasympathique se présente de la manière suivante :

Tonus p∑ = Réaction à la nociception + stress psychologique

Considérant un patient inconscient (per-opératoire et post opératoire « lourd » telle que les patients sous sédation prononcée en réanimation), la composante « stress psychologique » s’annule. L’indice ANI fourni doit donc s’interpréter comme un indice objectif de l’analgésie patient.

Considérant un patient conscient, la composante « stress psychologique » doit être prise en compte. Le clinicien saura en administrant successivement au patient morphiniques puis anxiolytiques, vu les répercutions sur l’ANI, laquelle des deux thérapeutiques est la plus adaptée au patient en question.

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